Pas tout à fait... Quoique quelques collègues pourraient recommander cette marche à suivre!
On a inventé le premier vaccin en 1796 pour lutter contre la variole. Cependant, même si les vaccins existent, les scientifiques n’ont pas encore découvert les virus. On en soupçonne l’existence, mais ils sont trop petits pour les microscopes de l’époque, et l’influenza est un virus. Toutefois, les scientifiques peuvent voir les bactéries et l’on découvre une bactérie portant le nom de bacille de Pfeiffer chez quelques patients souffrant d’influenza. Un vaccin existe déjà pour cette bactérie et quelques personnes l’ont reçu, mais il ne prévient pas la propagation de la grippe.
On met au point un vaccin contre l’influenza dans les années 1930 et on l’utilise pour la première fois de façon répandue durant la Deuxième Guerre mondiale.
Beaucoup de personnes mettent ces traitements à l’essai, mais ils ne semblent pas fonctionner.
En fait, les traitements et les « remèdes » contre l’influenza abondent, mais leur usage est très peu encadré.
L’aspirine est un vrai médicament qui réduit la douleur et la fièvre, mais les doses prescrites à l’époque sont beaucoup plus élevées que les doses considérées comme sécuritaires aujourd’hui. Une surdose d’aspirine peut amener les poumons à se remplir de fluides. C’est pour cette raison que des historiens croient que certains décès liés à l’influenza ont pour réelle cause une surdose d’aspirine.
De la même façon, la quinine, qu’on utilise pour traiter la malaria, cause le vertige et d’autres symptômes que les patients attribuent à tort à la grippe.À cette époque, aucun de ces médicaments ne fonctionne et il se peut qu’ils aient été dangereux.
Oui! La meilleure chose à faire serait de mettre la salle en quarantaine, de porter un couvre visage au moment d’y entrer et de désinfecter en sortant.
En fait, bon nombre des mesures préventives que nous connaissons aujourd’hui en raison de la pandémie de COVID-19 ont également été mises en place durant la pandémie d’influenza de 1918. Les unités d’isolement dans les hôpitaux, les bases militaires en quarantaine, les couvre-visages, le lavage des mains, l’évitement des foules ainsi que la fermeture des écoles et des espaces publics sont des mesures communes de l’époque.