Votre patient présente des symptômes de trouble nerveux qui pourraient les mettre, lui et ses compagnons d’armes, en danger sur le champ de bataille. Malheureusement, on traite de lâches bien des soldats qui souffrent d’un traumatisme dû à un bombardement et on en renvoie certains au combat. On en traite d’autres de déserteurs.
Non!
On n’invente les antidépresseurs que dans les années 1950, quand on comprend que la dépression et les problèmes qui y sont liés sont causés par des déséquilibres hormonaux dans le cerveau.
À ce moment-là, une infirmière serait plus susceptible de recommander la thérapie électroconvulsive, qui consiste à faire passer un courant électrique dans le cerveau ou d’autres parties du corps. Cette pratique peut s’avérer dangereuse et cruelle, et elle n’est pas nécessairement efficace.
Bonne idée! Ce soldat a d’abord besoin de temps pour guérir de ses blessures psychologiques et aura sûrement besoin d’un traitement plus poussé. Par ailleurs, les infirmières apportent le réconfort, la chaleur et le soutien émotionnel dont les soldats ont grandement besoin pendant qu’ils sont à leur charge, peu importe leur blessure ou leur maladie. Pour les patients qui vivent un traumatisme dû au bombardement (traumatisme psychique), les soins et le réconfort que procurent les infirmières leur permettent de parler des horreurs qu’ils ont vécues sur le champ de bataille.
Continuer