Oui! Avant la Première Guerre mondiale, les membres artificiels sont réservés aux riches. Les patients doivent consulter un spécialiste pour se faire poser une prothèse fabriquée à la main. Durant la guerre, toutefois, le nombre d’amputations ne cesse d’augmenter et la fabrication de prothèses devient de plus en plus standardisée. Les chirurgiens collaborent avec les fabricants de prothèses pour poser les membres artificiels directement à l’hôpital, et les infirmières agissent à titre de physiothérapeutes en accompagnant les soldats dans l’apprentissage de l’utilisation de leurs nouveaux membres.
Les fabricants de prothèses commencent à utiliser de nouveaux matériaux et à créer des membres artificiels plus fonctionnels qu’esthétiques. Parfois, l’extrémité des membres est dotée d’outils ou de parties interchangeables. Par contre, nous sommes encore loin des membres artificiels faits de plastique!
Alors que certains amputés préfèrent peut-être des béquilles ou que d’autres, même avec un membre artificiel, continuent à utiliser un support, comme une canne, les membres artificiels deviennent facilement accessibles dans les hôpitaux où les soldats se rétablissent durant la Première Guerre mondiale. Ce soldat n’aura donc pas à utiliser des béquilles éternellement s’il ne le souhaite pas!
FermerPas tout à fait...
Les membres artificiels deviennent beaucoup plus accessibles durant la Première Guerre mondiale et les soldats blessés peuvent les faire ajuster directement à l’hôpital, sans avoir à consulter un médecin en pratique privée.
On les fabrique toujours avec du cuir, du bois et du métal; on n’utilisera le plastique pour fabriquer des prothèses qu’après la Deuxième Guerre mondiale. Cependant, le nombre impressionnant de soldats ayant perdu des membres durant la Première Guerre mondiale fait de l’innovation une nécessité et ouvre la voie pour les prodigieuses prothèses que l’on connaît aujourd’hui!