Arras 1917-1918

9 avril au 16 mai 1917 et août à novembre 1918

Cet honneur de bataille combine les événements de 1917 et ceux de 1918. Le 22e Bataillon a participé à Vimy, Arleux, Scarpe, Arras, Drocourt-Quéant et Chérisy. L’objectif de ces opérations était d’empêcher la progression allemande en direction de Douai. Au cours de cette période, les hommes occupaient des tranchées très rudimentaires qu’ils creusaient la nuit tout en posant du fil barbelé. Pendant le jour, les hommes sont assaillis les bombardements ennemis et les raids.

Localisation

Durant la Grande Guerre, la ville d’Arras était située à moins de 10 km du front. En secret, les Britanniques transforment les carrières de craie sous la ville pour qu’elles puissent accueillir des milliers de soldats nécessaires au bon déroulement de la bataille d’Arras.

Issue de la bataille

Les batailles d’Arras contribuèrent à faire tomber les dernières positions défensives de l’armée allemande. Après que les Canadiens et d’autres troupes alliées eurent traversé le canal du Nord, les forces allemandes battirent en retraite.

Pertes humaines

Cet honneur de bataille regroupe les événements du 9 avril 1917 au 16 mai 1917 et d’août à novembre 1918. Pour calculer les pertes totales durant cette période, il faut compiler les données de ces périodes du 9 avril au 16 mai 1917 et août à novembre 1918. Au cours de la bataille d’Arras de 1918, lors des Cents Jours, le 22e Bataillon participe à des raids et à des attaques dans son secteur. Le Bataillon y perd plus de 42 hommes et 160 blessés.

Lieutenant-colonel Arthur-Édouard Dubuc remporte l’Agrafe à l’Ordre du service distingué

Pour bravoure et leadership remarquables à la tête de son bataillon durant l’attaque d’un village important. À deux reprises durant la matinée, un feu intense de mitrailleuses causa des pertes sérieuses à son bataillon et bloqua sa progression. À chaque fois durant ces moments critiques, il alla aussitôt à l’avant et dirigea lui-même les premières vagues d’assaut. Il fut grièvement blessé avant que son bataillon puisse atteindre son objectif mais il est certain que le succès de cette attaque résulte en grande partie de son leadership intrépide.