Flers-Courcelette

15 au 22 septembre 1916

Cette bataille est reconnue pour deux innovations : l’apparition des chars d’assaut et l’utilisation du barrage d’artillerie roulant. Le 15 septembre 1916, trois divisions du Corps Expéditionnaire Canadien sont arrivées à Courcelette. L’objectif de la 2e Division canadienne était de capturer les positions défensives devant Courcelette, ce qui comprenait les tranchées Candy et Sugar qui se croisaient entre elles, ainsi que les ruines fortifiées d’une sucrerie.

Localisation

Cette bataille s’est déroulée principalement entre les villages de Courcelette et de Flers bien que le secteur se rendait jusqu’au village de Thiepval. Ces communes sont situées dans le nord de la France, dans le département de la Somme.

Issue de la bataille

Le 22e Bataillon a fait ses preuves, capturant des centaines de prisonniers, s’emparant de grandes quantités de grenades et neutralisant l’ennemi. Entre le 15 et le 17 septembre 1916, le 22e Bataillon a résisté à 13 contre-attaques. Dans les abris, les militaires ont trouvé des armes, des munitions et des bombes qui ont été utilisées par la suite. Courcelette a été la première grande offensive du 22e Bataillon et leur a forgé une réputation prouvant à leurs détracteurs que les Canadiens français n’étaient pas des lâches.

Pertes humaines

Des 23 officiers et 900 hommes lancés à l’assaut, seulement 6 officiers et 118 hommes revinrent indemne.

Soldat Arthur-Joseph Bériault remporte la Médaille militaire

Pour bravoure et rendement remarquables. Il travailla jour et nuit durant toute l’opération comme estafette de compagnie, allant livrer des messages au poste de secours et maintenant la communication avec le flanc droit, sous de violents bombardements. Il aida à évacuer les blessés et fit preuve de beaucoup de sang-froid.