La Somme

1er juillet à novembre 1916

La bataille de la Somme a duré plus de quatre mois, du 1er juillet au 18 novembre 1916. Les commandants alliés cherchèrent à soulager la pression sur les défenseurs français de Verdun, au sud, en infligeant de lourdes pertes aux forces allemandes plus au nord et en attirant des réserves allemandes dans la bataille. Le 22e Bataillon s’est forgé une réputation au travers diverses batailles dont Saint-Éloi en mars et avril 1916, Somme et Courcelette en 1916, Vimy, Lens et Passchendaele en 1917, Arras, Amiens et Cambrai en 1918.

Localisation

De Péronne à Amiens, la Somme coule vers l’ouest dans une large vallée qui fait partie de la grande plaine du nord de la France. L’accident topographique éminent du champ de bataille était l’arête basse, longue de 13 kilomètres qui s’étendait de Thiepval à Ginchy. Haute de 175 mètres au-dessus du niveau de la mer, elle dominait les hautes terres au nord-est et formait la ligne de partage des eaux entre la Somme et l’Ancre, son tributaire.

Issue de la bataille

Comme les deux côtés ont subi des pertes énormes, il n’y a pas de gagnant incontesté – bien que, stratégiquement, la pression sur l’armée française ait été atténuée. Des questionnements sur le déroulement des batailles ont émergé afin d’éviter des résultats similaires dans l’avenir et les tactiques ont été revues.

Pertes humaines

La Somme est l’une des batailles les plus sanglantes de la Grande Guerre, plus de 3 000 000 de soldats se sont battus et 300 000 personnes furent tuées dans les deux camps en trois mois de 1916. Durant leur déploiement, le 22e Bataillon a participé à nombreuses batailles périlleuses. Ces conflits coûtèrent 1 074 morts et 2 887 blessés pour un total de 3 961 pertes. Cela constituait 67% des effectifs de l’unité. Lors des deux derniers mois sur la Somme, les Canadiens perdirent 24 029 hommes.

Soldat François-Joseph-Honoré Boutin remporte la Médaille militaire

Pour bravoure et dévouement remarquables. Comme estafette, sous un bombardement continu et très violent pendant près de deux jours et spécialement durant l’attaque du 1er octobre, il a maintenu la liaison entre le poste de commandement du bataillon et chacune des compagnies. Dans des conditions des plus difficiles et des plus dangereuses, il a donné un magnifique exemple de courage et de bravoure.