La bataille de la crête de Vimy
Carte de la Crête de Vimy, 9 avril 1917
1st Field Survey Company, Royal Engineers
Au début de 1917, le Corps canadien est chargé de s’emparer de la crête de Vimy. Les Français et les Britanniques subissent beaucoup de pertes en tentant à plusieurs reprises de conquérir la crête de Vimy, mais sans succès. Cela prouve que la crête est bien protégée par les Allemands qui n’ont de toute évidence aucune intention de la perdre. Les Canadiens doivent mettre en application les leçons apprises durant leurs expériences de combat (et celles de leurs alliés) pour planifier soigneusement une opération qui leur permettra de réussir.
Plusieurs soutiennent que la bataille de Vimy est devenue un instrument dans la création de l’identité canadienne. Bien que ce moment fût en fait un moment de fierté pour la jeune armée canadienne, cette bataille n’a pas mis fin à la guerre. En fait, la bataille de la crête de Vimy fut une fraction de l’Offensive française de 1917 qui elle-même fut un échec. Il a fallu plus d’un an après cet épisode pour voir la véritable fin de la Grande Guerre.
Les bataillons d’infanterie d’assaut doivent repérer l’ennemi. Pour la toute première fois, en plus des officiers, tous les soldats reçoivent des instructions détaillées relatives à leurs objectifs. On imprime et distribue aux Canadiens 40 000 cartes de tranchée.
Le « barrage roulant » constitue une manière de coordonner les tirs d’artillerie visant à créer un « mur d’acier » qui avance lentement à un rythme prévisible, devant les troupes en progression. Les soldats pratiquent leur cadence pour être parfaitement coordonnés avec le barrage d’artillerie. Ce rythme d’avancement est maintenant connu comme étant la « coulée de Vimy ».