Le Canada et l’héritage de Vimy

Robert_Borden_&_Winston_Churchill_1912
Le premier ministre Robert Borden (1854-1937) et
Winston Churchill, en 1912. 
Domaine public

« Le même esprit indomptable qui l’a rendu capable de cet effort et de ce sacrifice l’a rendu tout aussi incapable d’accepter à la Conférence de la paix, au sein de la Société des Nations, ou ailleurs, un statut inférieur à celui accordé aux nations moins avancées dans leur développement, moins nanties en richesses, en ressources et en population, pas plus complètes dans leur souveraineté et beaucoup moins visibles quant à leur sacrifice’’

En 1919, es dirigeants et diplomates alliés se sont réunis à Paris pour négocier une paix durable. Le traité de paix a été, en grande partie, rédigé par les «Big Four», les dirigeants du Royaume-Uni, de la France, des États-Unis et, par intermittence, de l’Italie. Ils étaient rejoints chaque semaine par la conférence plénière, où d’autres nations et pays de plus petite envergure, dont le Canada, pouvaient apporter leur contribution. L’Allemagne n’a pas été invitée.