L’INVASION DE LA FRANCE

L’OCCUPATION NAZIE

Le 10 mai 1940, l’Allemagne nazie envahit la Belgique, le Luxembourg et les Pays-Bas avant de pénétrer en territoire français. L’offensive allemande est rapide et met en déroute l’armée française. La France est alors divisée en deux zones : la zone occupée, sous la gouverne de la Wehrmacht, et la zone libre, sous la gouvernance du régime de Vichy. De fait, lorsque les Alliés préparent le débarquement de Normandie pour l’été 1944, ils se retrouvent devant une France entièrement occupée par l’armée allemande.

Des personnes regardent les dégâts d’un bombardement durant l’occupation nazie, en 1940 (source : Bundesarchiv, Bild 101II-MW-2354-29 / Kraupa; Tuskany; Duskamp / CC-BY-SA 3.0).
Un poste de surveillance côtier de la Wehrmacht dans le nord de la France, le 21 juin 1942 (source : Bundesarchiv, Bild 101I-292-1283-09 / Koll / CC-BY-SA 3.0).
Des Français font la file sous la surveillance de soldats allemands, en août 1940 (source : Bundesarchiv, Bild 101I-057-1691-03 / Bauer / CC-BY-SA 3.0).

LA VIE FRANÇAISE SOUS DOMINATION

Dans la zone occupée, la Wehrmacht mène un véritable régime de terreur contre la population française. Sous l’occupation, les civils sont soumis aux rationnements, aux travaux forcés et à la propagande nazie. Les déplacements et les contacts entre les différentes zones d’occupation sont aussi surveillés. La collaboration entre la Wehrmacht et les sympathisants français est très présente. Par exemple, plusieurs hommes politiques français organisent des milices fascistes pour appuyer directement les nazis dans leur répression et le génocide des Juifs. Dans la Zone libre, le régime de Vichy adopte également plusieurs politiques totalitaires et antisémites qui mènent à la déportation de nombreux Juifs dans les camps de la mort nazis. En total, plus de 76 000 Juifs ont été déportés de France, dont un grand nombre vers Auschwitz.

Elie Dawang

Avec autorisation du Musée de l’Holocauste Montréal.

Marguerite Élias Quddus

Avec autorisation du Musée de l’Holocauste Montréal.
Source : gallica.bnf.fr / BnF.

À l’opposé, la résistance française contre l’occupant est très forte et plus de 100 000 personnes rejoignent les maquisards, d’ici juin 1944. Cachés dans les bois et les montagnes, les maquis lancent différentes opérations de sabotage et d’assassinats contre les occupants. Cependant, les conséquences peuvent être très lourdes et la Wehrmacht commet plusieurs crimes de guerre dans l’intention d’éradiquer la résistance.

Le 21 août 1941, un membre de la Wehrmacht est assassiné à Paris par un présumé résistant français. En réponse, l’armée d’occupation publie cet avis annonçant des représailles contre toute personne considérée comme étant suspecte du meurtre.
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