Les derniers mois de la Deuxième Guerre mondiale sont marqués par d’importants combats alors que les Alliés s’efforcent de libérer les territoires occupés et de mettre fin au conflit. Parmi les régiments canadiens ayant joué un rôle majeur dans cette étape de la guerre, le Queen’s Own Rifles se distingue pour son remarquable courage et son sacrifice lors de la libération des Pays-Bas en 1945. Ses efforts permettent non seulement de délivrer le peuple néerlandais, pris sous le joug nazi depuis plusieurs années, mais également de solidifier la relation entre le Canada et les Pays-Bas, une relation qui perdure encore aujourd’hui.
Une tradition de service
Au moment d’être déployé en Europe durant la Deuxième Guerre mondiale, le Queen’s Own Rifles, un des plus vieux régiments d’infanterie du Canada, a déjà établi une importante tradition de service. À son arrivée en Normandie le 6 juin 1944, le jour J, il fait partie des premières troupes canadiennes à prendre d’assaut la plage de Juno et à démontrer sa résilience et sa détermination incroyables. Ses actions en France, en Belgique et, finalement, aux Pays-Bas montrent son engagement indéfectible dans la lutte pour la liberté.
La bataille pour les Pays-Bas
Alors que les Alliés atteignent les Pays-Bas entre la fin de l’année 1944 et le début de 1945, le pays a déjà beaucoup souffert de l’occupation nazie. La famine, le travail force et les violentes représailles contre la résistance ont anéanti le peuple néerlandais. Le Queen’s Own Rifles joue un rôle déterminant dans les efforts de libération en perçant les solides défenses allemandes et en affrontant la résistance acharnée de forces ennemies.
À droite : Carte montrant les mouvements du régiment aux Pays-Bas et en Allemagne.

Lisez la suite de l’article sur Honouring Bravery
Article rédigé par J. M. Stephens, directeur du Musée du Queen’s Own Rifles, pour Honoring Bravery.