Les objecteurs de conscience au Canada durant la Première Guerre mondiale

Pour plusieurs raisons, beaucoup de personnes refusèrent de prendre les armes durant la Première Guerre mondiale. Libellé comme étant des objecteurs de conscience, ces personnes furent mobilisées vers d'autres fronts pour contribuer à l'effort de guerre. Découvrez le sort de ces gens dans ce mini-vidéo !

Saviez-vous qu’il y avait plus de 10 000 objecteurs de conscience au Canada durant la Deuxième Guerre mondiale ?

Les objecteurs de conscience sont ces personnes qui refusent de participer au service militaire pour des raisons personnelles, politiques ou religieuses. Au Canada, c’est plus de 80% des objecteurs de conscience qui le font pour des raisons religieuses. Les mennonites canadiens, par exemple, constituent l’une des communautés les plus importantes parmi les objecteurs de conscience.

Lors de la conscription, plusieurs personnes furent ainsi forcées à s’enrôler dans l’armée. Les tensions étaient hautes et au Québec, cela se traduisit naturellement vers la crise de la conscription.

Pour éviter une crise nationale, l’Armée canadienne donna donc le choix aux objecteurs de conscience de travailler dans l’un des services auxiliaires : dans la construction, dans les industries ou dans les services médicaux. Dans plusieurs domaines, le travail était difficile et probablement que plusieurs personnes auraient préférés faire autre chose ! Mais au moins, la guerre était évitée pour eux.

Un groupe d'objecteurs de conscience envoyé dans un camp de travail. Le travail dans ces camps pouvaient être très dur physiquement (source : CBC).

Photo de couverture : Les objecteurs de conscience continuèrent à travailler dans des camps jusque durant la Deuxième Guerre mondiale. Cette photo y montre un groupe de Mennonite travaillant sur une route au Parc national Jasper, en Alberta (source : Mennonite Brethren Historical Commission).

Une vidéo montée et narrée par Aglaé Pinsonnault, et recherché et rédigé par Julien Lehoux pour Je Me Souviens.