Considéré par ses confrères comme le meilleur tireur d’élite de l’armée britannique, le caporal suppléant John Shiwak (1889-1917) a bravement servi et perdu la vie au cours de la Première Guerre mondiale. Fier membre inuit du Newfoundland Regiment, son histoire aurait été perdue, n’eût été les travaux de William Lacey Amy et les témoignages de ses loyaux camarades.
Bien que le caporal suppléant Shiwak fût perçu comme une personne plutôt timide, beaucoup le considéraient comme un bon ami. Au fil du temps, Shiwak a acquis une excellente réputation pour ses talents de tireur d’élite et d’éclaireur. Ses qualités et ses aptitudes ont favorisé son succès continu sur le terrain, de ses débuts au combat durant les premiers jours de la bataille de la Somme jusqu’à sa participation à la bataille de Cambrai.
Les souvenirs qui restent du caporal suppléant Shiwak se sont en grande partie estompés par le temps et les conflits, mais on sait que ce trappeur, artiste, écrivain et poète s’est souvent questionné sur la violence perpétuelle de la guerre. Malheureusement, la dépouille du caporal suppléant John Shiwak n’a pas été retrouvée. Sa mémoire est honorée au mémorial de Beaumont-Hamel.
Réimprimé ici avec l’autorisation de Valour Canada dans le cadre d’une collaboration entre JMS et Valour Canada. Pour voir d’autres articles comme celui-ci, consultez leur bibliothèque d’histoire militaire (en anglais seulement).